Quand faire accorder après AVOIR
TOUJOURS ACCORDER LE PARTICIPE PASSÉ |
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• quand le verbe avoir est précédé de L’ ou de LES (il s’accorde en genre et en nombre avec le nom représenté par L’ ou LES) • quand le verbe avoir est précédé de LA LUI, LA LEUR, LES LUI ou de LES LEUR (il s’accorde en genre et en nombre avec le nom représenté par LA ou LES) |
- Cette bouteille, je l’ai prise. - Il a pris sa clé et il la lui a prêtée. - Nommez-moi les femmes que vous avez |
Dans les autres cas, on doit suivre la démarche présentée dans le rectangle suivant. |
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TOUJOURS ACCORDER LE PARTICIPE PASSÉ
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1. on forme une question en ajoutant QUI ou QUOI au participe passé |
- Martine: «Monsieur, vous m’avez bousculée!» (bousculé qui? Martine) |
• Si une étape ne peut pas être réalisée, le participe passé est invariable. | - Marie : «Vous m’avez bien répondu.» (On ne peut pas former la question) - J’ai regardé des photos. (La réponse, des photos, est après le participe passé) - Les personnes que j’ai appris à aimer. (La réponse, à aimer, n’est pas un nom) - Les difficultés que tu avais prévu que j’aurais. (La réponse, que j’aurais les difficultés, n’est pas un nom) - Elle n’a pas fait les choses qu’elle aurait voulu. (La réponse sous-entendue, faire , n’est pas un nom.) - Cette tâche n’est pas aussi difficile que vous l’aviez cru. (La réponse, que cette tâche était difficile, n’est pas un nom.) |
ATTENTION ! | |
Cette règle n’est pas vraie dans tous les cas. Veuillez poursuivre votre lecture. |
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ATTENTION ! |
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• Quand la réponse à la question est le VOUS de politesse, le participe passé reste au singulier, mais il peut encore s’accorder en genre. • Quand la réponse à la question est EN, le participe passé peut s’accorder sous certaines conditions, mais il est plus prudent de ne pas faire l’accord. |
- Madame Lafleur, je vous ai vue hier.
- J’ai vu des pommes et j’en ai cueilli. |
1. on forme une question en ajoutant QUI ou QUOI au participe passé; alors le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou les noms. |
- La jeune fille que j’ai entendue chanter. - Les murs que j’ai vu peindre. (Le mot murs n’est pas sujet de peindre.) On remarque que la plupart de ces participes passés suivis d’un infinitif font référence à des perceptions (entendu, vu, senti). |
• Quand un participe passé est immédiatement suivi d'un adjectif ou d'un participe passé en rapport avec le mot que l'on trouve à la question formée en ajoutant QUI ou QUOI au participe passé, les avis des grammairiens sont partagés : certains proposent de toujours faire l'accord avec le mot; d'autres acceptent l'accord et l'invariabilité. (Ex. : Ces personnes que j'ai cru riches. Ces personnes que j'ai crues riches. ) • Comme, très souvent, on peut considérer que la réponse à la question est une proposition (J'ai cru que ces personnes étaient riches.), il serait logique de ne pas faire l'accord. • Il est donc plus prudent de ne jamais faire l'accord. |
- Des affirmations que vous avez jugé fausses.
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• Quand un nom exclut l’autre dans la réalité, le participe s'accorde comme s’il n’y avait qu’un seul nom. • Quand les deux noms sont concernés par le participe, le participe s'accorde avec ces deux noms. |
- Ce n'est ni Jean ni André qu'on a élu premier ministre. (Il n’y a qu’un seul poste de premier ministre.) - Ce n'est ni Maryse ni Jacques qu'il a invités à la fête. |